Noachovitch : la grande classe

Publié le par Fred

Sylvie Noachovitch, qui se présente à Sarcelles sous l'étiquette UMP tendance TF1 (sous-tendance Julien Courbet), est l'une des stars médiatiques de ce second tour. Ayant réussi l'exploit de passer devant DSK de 90 voix, elle incarne la relève sarkozyste décomplexée face aux éléphants socialistes...

Ou plutôt, incarnait, parce que l'UMP semble un peu gênée aux entournures depuis deux jours par des propos qu'elle refuse de commenter : "Mon mari peut dormir tranquille. Dans ma circonscription, il n'y a que des Noirs et des Arabes. L'idée de coucher avec l'un d'entre eux me répugne." Information confirmée ici par un éminent journaliste présent au moment des faits.

On peut s'étonner du peu d'écho de cette info sur les médias nationaux, comparativement à l'affaire Georges Frêche. Peut-être les noirs et les arabes de Sarcelles sont-ils plus attaquables que ceux de l'Equipe de France ? Je refuse en tout cas de penser que certains auraient peur de déplaire à un pouvoir auprès duquel même les journalistes étrangers s'excusent de leur audace... Enfin, pas tous.

Ah, aux dernières nouvelles, Noachovitch a été victime d'une tentative de meurtre à coups de steack haché au marché de Sarcelles... Au moins si elle ne gagne pas, elle pourra postuler au premier rôle dans le feuilleton de l'été sur TF1...

Publié dans Politique

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M
Je vois que vous avez tendance à croire ceux qui accusent la candidate UMP de propos qu'elle récuse et à vous moquer d'une agression qui n'est peut-être pas si anodine que ça......
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F
A ma décharge, j'étais en train d'écrire ce billet lorsque la dépêche de l'agression est tombée, précisant que les témoignages faisaient état de steak haché et qu'elle avait déclaré que c'était de la graisse pour ne pas laisser d'empreintes digitales...<br /> Dans le feu de l'action, j'ai eu beaucoup de mal à prendre cela très au sérieux.<br /> Maintenant, l'agression confirmée doit bien sûr être condamnée sans ambiguïté, ce qui ne retire rien aux propos de l'intéressée. Je n'ai aucune raison de douter de Nicolas Poincaré, pas plus que vous ne doutez de Jean-Michel Apathie lorsqu'il rapporte une discussion de couloir avec DSK.