Meeting lyonnais

Publié le par Fred

Une photo à encadrer. Sur la même estrade, mes deux co-employeurs (Demontès et Queyranne), le leader de ma famille de pensée (Strauss-Kahn) et la candidate pour l'élection de laquelle je travaille au quotidien (Ségolène Royal)... Quand cela se passe à la maison dans un événement qui a réuni 20 000 personnes et que l'on a (modestement) contribué à organiser, c'est un moment de belle émotion.

Ségolène me bluffe. C'est vrai, je n'ai pas été un supporter de la première heure ; et il y a quelques semaines, le projet que nous portons collectivement était encore le premier déterminant de mon choix. Mais je dois avouer - pour l'avoir vue à quatre reprises dans mon département depuis le 8 mars, qu'elle n'est plus du tout la même. Je n'ai jamais douté de sa compétence, mais elle a acquis depuis deux ou trois semaines le "petit plus" qui faisait défaut : la capacité à habiter totalement et à incarner son message.

Depuis lundi 23 avril, sa liberté de ton lui a permis d'aller beaucoup plus loin que ce que nous aurions probablement toléré de Dominique. Elle a su comprendre que si on ne révolutionnait pas la politique en 15 jours, le "moment" permettait d'enclencher une dynamique. Si comme on le dit parfois, le second tour n'est pas une guerre de position mais de mouvement, elle s'imposera contre tous les pronostics dimanche.

Publié dans Politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article